TY - JOUR T1 - Combinaisons minimales des parties du discours et réflexion logico-mathémathique PY - 2014 N2 - Cet article article propose, à partir de la constitution minimale de l'énoncé arabe et d'une réflexion logico-mathématique mettant en avant le fait que les grammariens arabes réfléchissaient en termes de paires mathématiques et non de couples mathématiques, une nouvelle hypothèse quant à la lecture des prolégomènes du Kitāb de SĪBAWAYHI (m. ca. 180/796). Le débat se fonde en effet sur la date à partir de laquelle il serait possible de poser l'égalité isnād = prédication. Il est généralement admis que c'est avec FĀRISĪ (377/987) au IVe/Xe siècle et l'intégration à la grammaire de la logique grecque que cette égalité terminologique est possible et qu'auparavant, si isnād existe déjà, il ne recouvrirait pas le sens logique de prédication … Cette nouvelle hypothèse, sans invalider d'autres hypothèses ou lectures concurrentes, réhabilite en partie les vues d'Aryeh LEVIN sur cette question en considérant que le couple musnad/musnad ilay-hi était bel et bien chez SĪBAWAYHI (donc anté-IVe/Xe siècle), et malgré la manière encore floue ou imprécise dont ce dernier présente les choses, extensible à la phrase à těte verbale et qu'il s'agissait donc plus qu'une métaphore, mais bien d'une terminologie par intention. JF - Zeitschrift für arabische Linguistik JA - Zeitschrift für arabische Linguistik VL - 2014 IS - 60 UR - https://doi.org/10.13173/zeitarabling.60.0074 M3 - doi:10.13173/zeitarabling.60.0074 ER -